Manuscrit autographe : Deuxième partie du roman 'Catherine d'Overmeire. Etude' - Auteur: FEYDEAU, Ernest - Année d'édition: 1860 |
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Manuscrit autographe : Deuxième partie du roman 'Catherine d'Overmeire. Etude'
Manuscrit autographe de 58 feuillets in-folio (de formats divers), foliotés de 69 à 126, repliés en liasse, s.d. (circa 1859-1860). qq. petits accrocs à qq. ff., mais bon état par ailleurs
Commentaire : Manuscrit autographe provenant du fonds de l'éditeur Edouard Dentu, chez lequel l'édition originale du roman fut publiée en 1860 (Vicaire, III, 698) ; on relève les noms des typographes apposés au crayon sur les feuillets. Le manuscrit est très abondamment corrigé et annoté par Ernest Feydeau, avec de nombreuses additions marginales, des passages biffés, de nouvelles rédactions contrecollées sur les versions antérieures. Il contient l'intégralité de la seconde partie (sur les 4 composant l'ouvrage), correspondant aux pages 159 à 288 du premier Tome, dans l'édition Dentu. L'ouvrage d'Ernest Feydeau (ami de Gustave Flaubert, père de Georges Feydeau) lui valut une défense de Sainte-Beuve (Lettre sur la morale et l'art, Le Moniteur, 20 février 1860) ) et un éreintement par Barbey d'Aurevilly (Les Oeuvres et les Hommes. Les Romanciers) qui mérite d'être cité : 'Déjà M. Sainte-Beuve l'avait ondoyé sur le front byronien de Daniel, mais aujourd'hui il l'a tenu sur les fonts de baptême de la publicité, dans la personne de Catherine d'Overmeire, et il a répondu, à haute et intelligible voix, de son talent devant les hommes et devant Dieu' [... ] 'Catherine d'Overmeire n'est pas une idée comme Fanny, mais de l'art pour l'art, un conte pour un conte, c'est le récit d'une séduction que rien, à coup sûr, n'empêche d'être vraie. En d'autres termes, c'est cette vieille et éternelle histoire, toujours vulgaire et toujours nouvelle, d'une femme séduite, enlevée et trahie par un homme, et que le romancier le moins éloquent, le moins pathétique et le moins habile, pourra toujours recommencer avec une inépuisable chance de succès, tout le temps que les hommes seront ce qu'ils sont, à si peu d'exceptions près, - de vrais jeunes gens jusqu'à la tombe. Née d'une séduction, Catherine d'Overmeire est victime d'une autre. Seulement, une fois parfaitement déshonorée, elle est épousée par un moraliste plein d'ampleur, qui n'y fait pas tant de façons, et qui tient la faute de la jeune fille bien moins pour une honte que pour un malheur.'