Miroir des Fourberies politiques, administratives et sociales. Roueries des voleurs qui exploitent l'Etat, les Ministères, la Bureaucratie, les Tribunaux, l'Eglise, l'Armée, la Flotte, la Vie Publique et la Vie privée - Auteur: VIEIRA, Antonio ; GARAY DE MONGLAVE, E. - Année d'édition: 1848 |
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Miroir des Fourberies politiques, administratives et sociales. Roueries des voleurs qui exploitent l'Etat, les Ministères, la Bureaucratie, les Tribunaux, l'Eglise, l'Armée, la Flotte, la Vie Publique et la Vie privée
Par Antonio Vieira, traduit, pour la première fois, du portugais, par E. Garay de Monglave, 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs orné, Just Rouvier, Paris, 1848, 2 ff., XV-311 pp. Rappel du titre complet : Miroir des Fourberies politiques, administratives et sociales. Roueries des voleurs qui exploitent l'Etat, les Ministères, la Bureaucratie, les Tribunaux, l'Eglise, l'Armée, la Flotte, la Vie Publique et la Vie privée
Commentaire : Dans 'Le Vieux-Neuf', Edouard Fournier évoque le curieux ouvrage du jésuite Antonio Vieira (1608-1697) paru en 1652, 'L'art de voler ou le Miroir des Fourberies politiques'', où 'dans une suite de chapitres plus piquants les uns que les autres, il révèle les voleries de toutes sortes, notamment celles des charlatans d'inventions' parmi lesquels nombre d'industriels belliqueux exploitant 'toutes les espèces de procédés chimériques que l'art de la guerre peut suggérer'. Et de citer la présente traduction, première version française : 'J'ai rencontré un savantasse plus habile que tous les autres, lequel offrait de vendre le secret de brûlots insubmersibles, sur chacun desquels il s'engageait à transporter cinquante soldats où l'on voudrait, les dirigeants à sa guise et faisant éclater la machine infernale où bon lui semblerait, sans que l'équipage en fut le moins du monde incommodé. On tenta l'expérience ; on mit le feu à la bombarde, et les pauvres militaires furent, hélas ! presque tous rôtis.' Garay de Monglave a effectué sa traduction sur une édition de 1829 ; le traducteur commence sa préface par ces mots : 'Les dernières feuilles de cette traduction étaient sous presse quand notre glorieuse révolution a éclaté. Ce livre avait tout le mérite de l'à-propos sous l'ancien gouvernement. C'est peut-être encore un livre de circonstance aujourd'hui. En effet, si la République a balayé les hauts et puissants barons de nos bandes dilapidatrices, leurs acolytes, leurs créatures, leurs séides sont encore debout dans bien des administrations ; et, la première frayeur passée, ils ne semblent pas se disposer le moins du monde à battre en retraite'. Bon état (dos passé, coins un peu frotté, trace d'ex-libris en garde, qq. rouss., bon exemplaire par ailleurs) pour ce très curieux ouvrage.